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Si vous êtes créateur d’entreprise Travailleur Non Salarié (TNS) ou en devenir, vous êtes peut-être confronté à la complexité des assurances qui s’offrent à vous. En tant que TNS, il est très important de bien prendre le temps d’évaluer certains risques et de vous couvrir en conséquence. Faisons le point sur les assurances obligatoires, fortement conseillées ou facultatives. Des conseils essentiels pour ensuite pouvoir vous concentrer l’esprit tranquille sur le développement de votre business.
La protection sociale du créateur d’entreprise Travailleur Non Salarié
La santé, la prévoyance, le chômage et la retraite font partie des assurances en protection sociale. Bien que non-obligatoires, certains de ces contrats restent fortement conseillés, pour ne pas dire indispensables, afin de vous assurer une protection minimale en cas de coup dur.
- La complémentaire santé ou mutuelle santé : ce contrat vient renforcer les garanties du régime de base de l’assurance-maladie auquel vous adhérez automatiquement en tant qu’indépendant. La prise en charge du régime de base étant faible, il est primordial de la renforcer en passant par une mutuelle privée. (En savoir plus : https://bonne-assurance.com/mutuelle/profil/travailleur-non-salarie/).
- La prévoyance professionnelle : en tant qu’indépendant, et comme pour la complémentaire santé, vous disposez d’une prévoyance de base, mais aux faibles garanties. Il est important de la renforcer et de la personnaliser en optant pour une prévoyance professionnelle auprès d’un assureur ou d’un courtier. Vous cotisez pour prévenir d’un risque d’invalidité ou de maladie entraînant une incapacité de travailler et percevrez des indemnités journalières ou un revenu mensuel d’un montant à la hauteur de ce que vous aurez choisi lors de la signature du contrat. En cas de décès, vos proches percevront un capital, au montant aussi fixé lors de la signature.
- L’assurance-chômage / perte d’emploi : en tant qu’indépendant TNS, à la différence des quasi-salariés, vous ne cotisez pas pour l’assurance-chômage. Bien qu’un grand nombre de TNS ne pense pas au chômage, ce risque reste possible en cas de cession d’activité due à un dépôt de bilan par exemple ou un redressement. Les indemnités que vous versez sur ce contrat vous permettront de toucher un revenu minimal si vous cessez votre activité.
- La retraite complémentaire : la retraite préoccupe de plus en plus de Français et en tant qu’indépendant, elle doit encore plus être prise en compte pour vous qu’un salarié. En effet, il est fortement conseillé pour les TNS de compléter la retraite de base par une complémentaire. Une épargne qui constituera un complément de revenus nécessaire pour le jour où vous prendrez votre retraite.
Les contrats Madelin : les contrats qui encouragent les TNS à se protéger
Le dispositif Madelin permet aux Travailleurs indépendants non-salariés de pouvoir déduire de leurs impôts une partie de leurs cotisations d’assurances. Vous avez d’ailleurs peut-être déjà vu les offres des compagnies d’assurances dites « Complémentaire santé Madelin », « Prévoyance Madelin », ou encore « Retraite Madelin ». Un petit coup de pouce de l’État toujours apprécié, et une aide précieuse pour bien vous assurer.
D’autres assurances pour protéger votre activité en tant que TNS
- La Responsabilité Civile Professionnelle : ce contrat vous protège ainsi que vos locaux, votre matériel et vos salariés de dommages causés à un tiers. Ces dommages peuvent entraîner des répercussions financières importantes alors bien que la RC Pro ne soit pas toujours obligatoire selon votre activité, il est préférable d’en avoir une. Des clients peuvent même vous demander de leur présenter ce contrat d’assurance ; soyez professionnel et anticipez !
- L’assurance automobile ou l’assurance Flotte automobile : l’assurance automobile est obligatoire avec a minima une garantie « au tiers ». Si vous disposez de plus de 3 véhicules au nom de votre entreprise, renseignez-vous sur les contrats dits Flotte Automobile, lesquels peuvent être plus intéressants.
- L’assurance Multirisque professionnelle : ce contrat vous concerne si votre activité se déroule dans un local, un atelier ou encore un bureau. Vous serez protégé de dommages, de sinistres et pouvez même protéger votre matériel ou vos marchandises.
- La protection juridique pour les risques professionnels : ce contrat vous protège en cas de litige ou de poursuite. Vous bénéficiez d’un accompagnement, de conseils, et même de la possibilité d’obtenir une prise en charge de vos frais juridiques.
- L’assurance maternité : elle concerne les femmes chefs d’entreprise qui envisagent d’avoir un enfant ou d’adopter. Avec cette assurance, vous pouvez compléter les allocations maternité de base, lesquelles restent faibles en comparaison avec un statut salarié.
D’autres contrats d’assurance plus spécifiques
Selon votre activité (artisan, profession libérale ou commerçant) et les risques liés à cette dernière, il est probable que vous ayez besoin d’assurances encore plus spécifiques, et même parfois obligatoires. La décennale pour les artisans est par exemple obligatoire. Renseignez-vous bien et réfléchissez aux risques relatifs à votre activité. Sans assurance, cela veut dire que c’est votre trésorerie qui devra prendra en charge les réparations d’un dommage ou d’un sinistre ainsi que des frais que vous aurez pu réduire grâce à une meilleure protection. Quelques assurances à évaluer :
Complémentaire santé : une obligation légale si vous êtes employeur
Depuis le 1er janvier 2016, les TNS qui emploient des salariés ont pour obligation de leur fournir une couverture complémentaire santé collective. Les compagnies d’assurances proposent en ce sens plusieurs formules adaptées pour répondre aux exigences de cette nouvelle réglementation. En tant que dirigeant d’entreprise, vous devez prendre en charge au moins 50 % des cotisations, que vous ayez sélectionné l’offre « panier de soins minimal légal » ou une offre plus complète en matière de garanties.
Vous l’aurez compris, le sujet des assurances doit être considéré comme une priorité pour votre entreprise et pour vous-même. Encore trop souvent négligé ou jugé trop complexe, ce domaine demeure primordial pour pérenniser le développement de votre activité.
Sources et références :